7 astuces pour une bonne pétition

1. Un titre impactant

Choisir un titre de pétition, c’est choisir un slogan.
Il sera un élément essentiel du succès de votre pétition. Il devra être concis, compréhensible et illustrer l’urgence. N’hésitez pas à utiliser des mots-clés particulièrement présents dans le débat public ou l’actualité médiatique.
Pour vous aider à trouver LE bon titre, faites une liste de 5 titres et soumettez-les au vote de votre équipe de campagne pour choisir ensemble le plus efficace !
A noter que votre titre sera aussi le lien url de votre pétition.

Pétition surf park saint-hilaire GreenVoice


2. Une illustration mobilisatrice

Là aussi, comme pour le titre, l’image illustrant votre pétition est clé. Il faut qu’elle permette de comprendre en un clin d’œil quel est l’objet de la pétition.

Par exemple, représenter un espace naturel menacé de destruction, une ligne de train à sauvegarder, ou un groupe de personnes mobilisé. Vous pouvez aussi y ajouter des mots clés en faisant un montage rapide via le logiciel en ligne Canva par exemple.
Les images sont clé pour véhiculer des émotions, aussi demandez-vous quel type de réaction vous voulez provoquer chez l’internaute et choisissez votre image et vos messages en fonction.

Important : assurez-vous d’avoir une photo libre de droits, ou une image dont vous avez les droits d’auteur. Si des personnes apparaissent et sont reconnaissables, obtenir leur consentement préalable.

Pétition UNOC GreenVoice

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3. Raconter son histoire

Qu’est-ce qui vous pousse à agir et à lancer votre pétition aujourd’hui ?
Il est toujours intéressant de créer de l’émotion en racontant une histoire pour faire adhérer à une proposition, c’est ce qu’on appelle le “storytelling”. Choisissez un ou plusieurs narrateurs qui prennent la parole, expliquez qui vous êtes et en quoi vous êtes concernés par le problème. Ainsi, exprimez-vous à la première personne du singulier ou pluriel, et donnez des exemples personnalisés. Les gens pourront s’identifier à vous dans votre situation ou dans vos valeurs, et voudront signer la pétition avec vous car ils s’y reconnaîtront.

Exemple : “Je suis parent d’élève scandalisée par la qualité des repas servis à mes enfants à XXXXX. Je m’inquiète pour la santé et l’avenir de ma fille…”


4. Adopter le juste ton

Qu’est-ce qui vous pousse à agir et à lancer votre pétition aujourd’hui ?
Il est toujours intéressant de créer de l’émotion en racontant une histoire pour faire adhérer à une proposition, c’est ce qu’on appelle le “storytelling”. Choisissez un ou plusieurs narrateurs qui prennent la parole, expliquez qui vous êtes et en quoi vous êtes concernés par le problème. Ainsi, exprimez-vous à la première personne du singulier ou pluriel, et donnez des exemples personnalisés. Les gens pourront s’identifier à vous dans votre situation ou dans vos valeurs, et voudront signer la pétition avec vous car ils s’y reconnaîtront.


5. Structurer son texte de pétition

Pour qu’une pétition fonctionne, nous vous invitons à structurer votre texte en 4 parties.

👉 Commencez par le contexte : quel est le problème concret ? C’est ici que vous pouvez développer votre argumentation, en ajoutant des sources fiables (rapports, articles de presse, décisions de justice,…).

👉 Ensuite, personnalisez la problématique en démontrant en quoi elle vous affecte dans votre quotidien. Racontez votre histoire.

👉 Présentez votre demande, et votre solution alternative concrète.

👉 Enfin, fixez une échéance de résolution. Les gens seront d’autant plus enclins à signer s’il y a un sentiment d’urgence.
Une fois le texte rédigé, résumez-le en 2 ou 3 phrases ! Ce résumé fera office d’introduction et sera à afficher dans la première partie de votre pétition.


6. Cibler la bonne personne en tant que décideur

Ok, nous avons un texte de pétition au top, super bien écrit, mobilisateur et précis, mais… à qui doit-on l’adresser ? Pour être pertinente, la pétition doit s’adresser à la personne ou à l’institution qui a le pouvoir de faire changer les choses. Il est important de bien prendre le temps d’identifier le responsable le plus pertinent dans le cadre de votre campagne locale. Qui a le pouvoir de décider ? D’influencer la décision ? Qui sera sensible à la pression publique d’une pétition citoyenne ?


Si on parle d’un projet à l’échelle locale, est-ce de la responsabilité de la commune, du département, de la région ? Qui délivre les autorisations liées à tel projet ? Qui décide des allocations budgétaires ?

Afin de cibler la bonne personne, référez-vous au périmètre d’action concerné par votre sujet (ou projet). Retrouvez par exemple des informations sur la répartition des compétences au niveau territorial en matière d’urbanisme (ici), ou plus globalement le tableau de répartition des compétences par secteur, via le site internet du gouvernement

Astuce : on peut être tenté de nommer plusieurs décisionnaires sur la pétition, c’est possible mais il faut s’assurer que cela est bien pertinent. En effet, cibler plusieurs personnes peut diluer la responsabilité, et les décideurs peuvent se sentir moins concernés par le problème et rejeter leur responsabilité.

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7. Faire relire sa pétition

Et oui, faire relire sa pétition à plusieurs personnes pour relever des éventuelles fautes d’orthographe, des tournures de phrases peu compréhensibles, ou simplement pour s’assurer que l’objet de la pétition est clair et impactant, c’est crucial !

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